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Bül : le tout premier bar à (jus de) cannes et boulettes de Paris !

« Bar à cannes ». Mmmais encore ? Voici l’accroche de Bül, un petit nouveau de l’avenue Trudaine. Je suis passée devant une bonne dizaine de fois sans m’arrêter, sans trop comprendre ce que ce curieux « bar » proposait, mais intimement persuadée d’avoir à faire à un genre de bar à bulles qui vendrait aussi des cannes. Certes, ça n’a aucun sens, mais avouez que les nouveaux concepts loufoques n’étonnent plus personne. BREF, il m’a fallu m’y attabler par hasard pour découvrir que ce bar-resto pourrait devenir MA cantine, une cantine faite pour moi : produits sains, gourmands, petites portions à picorer et joli design apaisant. Ajoutons à cela le fait que les proprios engagent le chaland à trainer aussi longtemps que souhaité dans leurs canapés tous chauds, se faisant servir avec le sourire et zou, j’ai mon nouveau bureau.   Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que Bül est un VRAI nouveau concept, pas une pseudo nouveauté que l’on croisera à chaque coin de rue dès demain. Julie et Yousri ont importé tout droit d’Egypte un truc unique : le bar à …

Juicerie : la cantine à jus vraiment saine

Il est assez difficile de trouver une bonne cantine saine à Paris. Oui oh, je vous vois rugir derrière votre écran, amateurs comme réfractaires « quoi, elle déconne, y’a QUE ÇA ! Fréquenté par les barbus sur roulettes et midinettes aseptisées ». Laissez-moi vous démontrer mon point en quelques paragraphes, que les pressés allergiques aux digressions pourront sauter (rendez-vous plus bas). Détrompez-vous, certes la nourriture saine a envahi la capitale, décorée de carrelage immaculé ou pierres apparentes gagnées par les plantes murales, et c’est une bonne nouvelle car cela signifie que les parisiens s’intéressent à l’origine des produits, à leur peau et leur énergie, à la planète et future vie de leurs petits enfants. Les anciens banquiers-avocats-pubards étant bien souvent ceux qui ont le courage de se lancer, on croise de bien jolies histoires derrière les comptoirs. La contrepartie malheureuse est que le porte-monnaie trinque bien souvent, ce qui peut avoir le don d’agacer les fauchés et les ennemis du bio et autres amoureux du kebab authentique (c’est-à-dire à l’hygiène plus que douteuse, aromatisé aux miasmes de celui qui compose le sandwich) …

Gravity bar : talentueux cocktails, vins et petites assiettes dans le 10ème

C’est la rentrée, qui brasse avec elle son torrent de nouveaux lieux à tester, re-tester, investir, épuiser… Parmi lesquels, on peut noter le récemment ouvert Gravity bar. Au programme : cocktails, vins et petites assiettes au grand talent, signée de la main du chef montréalais Frédéric Boucher (je tairai le surnom dont une certaine élite des bars parisiens l’affuble ;)).   Le pitch. Retrouvailles post vacances entre copines, budget : néant, appétit : absent, forme : minable. Certes je vais vous parler des super cocktails et produits, du génie des compositions gustatives et du cadre design et sympa, mais laissez-moi surtout insister sur l’ambiance et en particulier la sympathie de l’équipe. Ok, y aller avec une déjà habituée peut aider, mais tout de même rares furent mes escapades aussi bien accueillies. Et ce alors même que j’étais dans un coma des plus profond. Derrière le bar, une équipe rodée et complice composée de Michael Mas, barman passé par l’ECC group, entrée des Artistes et plus récemment Mary Céleste, Marc Longa, ex-« pubard » reconverti, et enfin Richard Permin, un troisième …

Appie : la preuve que le cidre revient en force !

Sans trop savoir pourquoi, j’ai développé depuis une petite année une sorte de passion pour le cidre. Doux et brut, et surtout en bouteille individuelle. Peut-être happée par un marketing discret, je me tournais vers la boisson bretonne pour abreuver ma soif au goûter (oui bah quoi, c’est du jus de pomme qui pique) ou pour un apéro léger lors de chaleurs. Mon flair fut bon : le cidre arrive bel et bien sur nos étals, affranchi de ses galettes. Il faut dire que pour l’été, il constitue une formidable alternative alcoolisée à la bière pour les gluten-free et simplement les non-amateurs. Les bars vont devoir s’y faire. Jusqu’ici, le grand public connaissait surtout deux marques phares, mon petit doigt me dit que les nouveautés vont pleuvoir, à coups de recettes adaptées et design travaillés. J’ai notamment pu découvrir « Appie », le petit parisien tout beau tout neuf, lors d’une soirée de lancement à l’Institut Suédois. Appie est un cidre léger, légèrement moins sucré que ceux que l’on connait grâce à une pointe de poire venant taquiner la …

Cherchez la Faille, rue Montmartre

La Faille, un nom risqué pour un resto. Dans le quartier Montorgueil, au bout de la rue Montmartre, au cœur d’un petit coin de paradis sur les pavés de ce quartier piéton un peu boudé parfois. La Faille est bien située, dedans et dehors c’est un plaisir. En hiver, on admire la déco sur le thème post tremblement de terre, la faille au plafond d’où sort la végétation travaillée, le bar « déformé » (normal, en fait, car le style ne s’explique pas), etc. Version estivale ce sont les tables sur une terrasse spacieuse qui plaisent grandement. La formule est originale et bien pensée : on peut opter pour des demies ou pleines portions, pour les entrées comme les plats principaux. Un tuyau de pilier fauché : le 1/2 suffit. La faille, avec un petit f, se trouve dans les prix : oui c’est bon, stylé, joli, bien situé, mais come oooooon ! Entre la 1/2 et full portion, les prix varient du simple au double, mais pas la quantité. Hic. Les connaisseurs recommandent le lieu pour un verre …

Caillebotte, le petit frère du Pantruche

Le Pantruche, vous connaissez ? Le bistronome de Franck Baranger, qui affiche complet des semaines à l’avance, midi et soir. Adulé par tous ceux qui l’ont testé, il est en effet assez attachant. Des plats aux apparences simples, un choix restreint gage de qualité, une surprenante claque de palais juste en dessous de Pigalle. Sans non plus provoquer la même jouissance qu’Abri. Bref, que tous ceux qui n’ont pas la patience de courir après un trop  convoité se réjouissent : le jumeau vient de s’installer à quelques encablures. « Caillebotte », du nom de l’architecte qui pensât Notre-Dame-De-Lorette, il devait à l’origine se nommer « Les Hirondelles ». On s’en tire bien. Le pitch : une vraie petite dose de bonheur, sur tous les plans. Le détail : le Fooding dirait « néobistrot », je me contenterais de vous parler d’une déco lumineuse, qui je pense peut être considérée comme une dose de vitamine. Lumière tamisée mais claire, loupiotes au plafond comme il le faut, ils ont tout repris sur les bons conseils de copines de goût. C’est un peu trop …

Fragments de café Black Market dans le Marais

Le Black Market est mort, vive le Black Market. Au revoir le « Village Ramey », dans le 18ème et bonjour le Haut Marais. Youssef et son équipe sont allés installer leur Rolls de la machine à café entre quatre murs de pierres froides au toucher, mais si chaleureuses dans le cœur (fiou, quelle débauche de niaiserie), rue des Tournelles. Chez Fragments se bouscule la même faune d’habitués, les connaisseurs, les gentils hipsters. Oui car il ya du gilet à grosse mailles, des lunettes rondes sur de frêles visages d’anges, des mèches sur le côté, pantalons moutarde trop serrés, des barbus embouquinés. Des vrais, donc, mais d’adorables vrais. Ceux que l’on retrouvera tous les dimanches. Je n’oserai pas vous dire que le lieu est d’un esprit très brooklynien, mais je n’en penserai pas moins. Un petit air d’inachevé travaillé. Dans la pénombre on sirote son café filtre, on déguste son espresso en attendant de pouvoir se réjouir les papilles. Car si le lieu est plus grand que son ancêtre le BM, c’est pour accueillir plus de fidèles certes, …

Professore : leçon italienne à la bougie

Une furieuse envie – nécessité – de tester la nouveauté parisienne, un dîner en tête à tête booké, des restrictions géographiques imposées. Bim un italien dans le 9ème ? Perfecto. J’emmène (soyons modernes) mon compagnon du soir rue Choron, une belle devanture moderne, un intérieur tamisé juste comme il le faut, des tables suffisamment espacées pour ne pas étouffer, assez rapprochées pour profiter de l’assiette du voisin. Ça commence pas mal du tout. Ça braille en italien, et ça articule péniblement un français joliment agrémenté d’un accent à couper au couteau. Un nouveau bon point, on est chez des vrais. J’apprendrai plus tard que, de la serveuse au cuistot, ils sont tous italiens, et des quatre coins de la botte. Bon, il se trouve que celle à qui je pose la délicieuse question est en fait new-yorkaise (mais bien bien italienne dans la voix). Sont nombreux là-bas, cool mélange. Côté carte, plutôt fournie, c’est sympa et pas trop cher. Mon cœur fait boum à la lecture de « mozzarella de 500 grammes« . Awwww, man. On partage …

C’est la Rentrée !

Saleté de rosé-pistaches, cacahuètes et noix de cajou. Saucisson, brebis corse, tome de chèvre. Charcuterie, pizze italiennes, couscous marocain, burgers de fortune. Chichis, chouchous, glaces, esquimaux au chocolat blanc, noisettes. Fruits déguisés en crumble, pain d’accompagnement de tapenade noire, verte, caviar de poivrons confits. Confiture de figue, vins rouges, blancs, bleus. Pour ne rien arranger, Pilier de cuisine a joué au petit commis. Un bon petit commis appliqué. Pas « lent », appliqué. J’ai lavé et découpé du légume, encore et encore. J’ai pilé du biscuit de toutes mes forces à coups de Grolsch pour façonner la base d’un cheesecake (très efficace, mais attendez avant de l’ouvrir ensuite). J’ai découpé toujours plus de saucisson, de fromages, démoulé de la terrine, disposé du cornichon. J’ai bu du rosé cachée dans l’arrière cuisine. J’ai bu du rosé aux yeux de tous. J’ai servi des petites starlettes électro et jeunes et jolis pianistes. Du porc au curry, riz au lait de coco, poulet aux 5 épices, poulet à la citronnelle. Pâtes bolo, omelette, quiche. Encore de la quiche. Une chose …

Toits et Berges de Seine : où chiller à Paris cet été

Voici les petits nouveaux de la sortie outdoors parisienne cru 2013. Je ne vous mentirai pas, il ne s’agit pas là de petits endroits cachés romantiques, secrets et accessibles à n’importe quelle heure d’une jolie soirée ensoleillée. Non, là, dès le soleil sorti, vous devrez vous battre pour un bout de bitume, un morceau de chaise (good luck with that!), voire un coin debout. Accéder au bar sera votre pire cauchemar de 19h à 22h, mais, mais une fois tous ces obstacles surmontés, rha vous serez bien bien bien. Si vous aimez la foule. 3 PETITS NOUVEAUX 1. En attendant Rosa Les berges La guinguette petite sœur du Rosa Bonheur des Buttes Chaumont. Et tout le coin des nouvelles berges de Seine. Eh ben, juste des quais me direz-vous ? Certes, mais bien sympatiques. On est cons à se tasser sur les pavés, hein ? Ouais mais qu’est-ce qu’on est biiiennn, il règne là-bas une atmosphère vraiment chouette, un p’tit air de « putain qu’est-ce qu’on est heureux au bord de l’eau, gna-ha ». Et puis parce …